Je ne sais pas si c'est bien ici que je dois poster un commentaire d'ordre général.
Je n'ai pas trouvé sur votre site de raisonnements physiques en terme de puissance disponible, dénivellation permise par cette puissance, autonomie sur plat, remise en pression du réservoir dans les descentes, etc.

En ce qui me concerne, j'ai bricolé moi même et utilisé un vélo électrique qui ne me satisfait pas : je veux toujours pédaler sur mon vélo, et me fatiguer, c'est bon pour la santé, je n'ai pas besoin d'une grande autonomie, mais cherche un moyen simple pour récupérer un peu d'énergie dans les descentes pour la libérer dans la montée suivante et limiter un peu l'effort nécessaire.

Il y a peut-être un marché pour ce type de besoin : je voudrais bien savoir si il est possible de remettre en pression le réservoir dans les descentes (un petit réservoir, pressurisé à moins de 100 bars).
Note : je n'arrive pas à faire fonctionner vos fonctions "Gras", "Italique", etc.
Salutations.
Claude Brémenson

Bonjour,

Voici quelques éléments de réponse :

Nous avons analysé les caractéristiques théoriques en partant du nombre de litre d’air consommé par minute pour une puissance donnée il s’agit là de données constructeur ATLAS COPCO.

Par exemple un moteur LZL comme celui du proto 002 consomme 22 litres par seconde d’air (ramenés à la pression atmosphérique) lorsqu’il fonctionne pleine charge sous 6,3bars et qu’il fournit alors 800W.

La bouteille contient 126l d’air à 200 bars soit 126x200 = 25200 litres Normaux 25200 / 22 = 1145 secondes soit environ 20 min.

Une allure modulée de pleine charge à charge réduite permet d’envisager 1/2 heure d’autonomie ou 1 h avec 2 bouteilles soit plusieurs dizaines de Km.

Quant à la capacité de franchissement de dénivellation , ce n’est pas la puissance disponible qui agit de façon prépondérante mais la démultiplication de la boite de vitesse avec, bien sur un impact sur la vitesse de déplacement.

En ce qui concerne la récupération d'énergie dans les descentes, cela sera insuffisant pour mettre en marche un compresseur adapté à notre pression (200 bars). Faites un tour dans la galerie photos, vous verrez l'engin...

Même en se basant sur notre premier proto (le 001), ou la pression était inférieur à 10 bars, l'embarquement d'un compresseur de cette puissance, en terme de poids et d'encombrement, n'est pas réaliste. Cela revient presque à pédaler dans les descentes et à caler dans les côtes.

C'est pour cela que nos protos on évolué vers des engins plus conséquents que le vélo, car nous devions embarquer un maximum de réserve d'air, qu'il sera plus simple de recharger par un transfert de masse.

Si vous cherchez un vélo électrique "à monter soi-même", il y a des solutions très intéressantes comme on peu le voir sur ce site : http://www.e-velo.ch. Autonomie de 45 km et montage quasi universel. Remarquer qu'il ne propose pas non plus de recharge en descente.